Bienvenue sur le Guide Comparateur Auto
Echanger Comparaison

Rédaction

40 millions d’automobilistes dénonce les conséquences sociales de la  nomenclature des Zones d’Action Prioritaires pour l’Air (ZAPA)

40 millions d’automobilistes, premier représentant des automobilistes de France partage la volonté des pouvoirs publics de réduire la pollution atmosphérique et ses effets néfastes pour la santé. Pourtant le projet ZAPA, tel qu’engagé par le ministère de l’écologie, donne une trop grande liberté aux huit communes souhaitant restreindre l’accès à leur centre-ville. Le nombre d’automobilistes qui pourraient être interdits d’accès dans les cœurs urbains remet potentiellement en cause le droit de circuler !
 
L’arrêté publié le 8 mai 2012 au journal officiel, sans aucune consultation des représentants des automobilistes, établit, en fonction du niveau d’émission de polluants atmosphériques et du type de motorisation (essence ou diesel), un classement (cf annexe) des véhicules en 5 groupes, au sein duquel les communes pourront choisir ceux auxquels l’entrée dans leur centre-ville est interdite. Si les communes concernées choisissaient le scénario le moins contraignant, toutes les voitures particulières immatriculées avant le 1er janvier 1997 seraient interdites de circulation. Cela représente plus de 3 millions de véhicules au niveau national. Les collectivités pourront cependant aller beaucoup plus loin puisque l’arrêté leur donne la possibilité d’étendre le dispositif à tous les véhicules aux normes Euro IV et antérieures, soit plus de 17 millions de véhicules !
 
Les ZAPA créent ainsi une véritable discrimination par l’argent dans la mesure où les véhicules les plus anciens sont le plus souvent la propriété de personnes ou familles aux revenus modestes, qui n’ont pas les moyens financiers d’acquérir un véhicule neuf.
 
« 40 millions d’automobilistes » déplore qu’à cette inégalité se rajoute un problème, qui n’a toujours pas été pris en compte par les pouvoirs publics malgré les demandes répétées de l’association, d’accessibilité au centre ville pour ceux qui auront besoin d’en utiliser les services publics En l’état actuel des textes, un automobiliste qui se rendrait à l’hôpital avec un véhicule non autorisé serait ainsi sanctionné d’une amende de 68 euros !
 
L’association dénonce en outre l’incohérence de la classification retenue qui pénalise plus fortement les véhicules diesels, alors que la politique poursuivie par la France depuis de nombreuses années a consisté, à l’aide d’avantages fiscaux, à favoriser l’achat de cette technologie qui équipe désormais 60% du parc automobile.
 
« Nous recevons de nombreux témoignages d’automobilistes inquiets de ne plus pouvoir aller travailler avec leur véhicule. Le dispositif juridique qui vient d’être adopté, parce qu’il ouvre la porte aux dérives écologiques les plus extrêmes, va incontestablement provoquer un rejet massif d’une grande partie de la population. Afin de ne pas en arriver là,  il est du devoir du nouveau Président de la République de se saisir rapidement de ce dossier qui touche au plus près au mode de vie des Français », commente Louis Derboulle, Président de l’association « 40 millions d’automobilistes ».

Source : 40 millions d'automobilistes


Post navigation


Publications similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *