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« 40 millions d’automobilistes » s’oppose au système actuel du bonus‐malus

 

Le bonus‐malus est aujourd’hui un échec ! L’âge moyen du parc automobile ne cesse de croître depuis 10 ans, pour s’établir actuellement à un peu plus de 8 ans, empêchant ainsi un renouvellement du parc automobile et donc une réduction des émissions de substances indésirables dans les gaz d'échappement. A l’occasion de la discussion à l’Assemblée Nationale du projet de modification des seuils du bonus‐malus, «40 millions d’automobilistes » demande donc une refonte totale du système.

 

Un système qui pénalise les familles

« 40 millions d’automobilistes » s’insurge contre le durcissement des malus, qui rend l’achat des véhicules familiaux inaccessible à la grande majorité des foyers. En outre, si le malus est actuellement minoré pour les familles nombreuses, les conditions de cette minoration ‐ elle ne concerne que les familles ayant au moins 3 enfants à charge ‐ ne correspondent pas au modèle de la famille française qui a en moyenne 2 enfants. Le gouvernement oublie ainsi qu’une famille de 4 personnes dans une voiture de grand gabarit émet proportionnellement moins de CO2 qu’un célibataire ou un couple sans enfant dans une petite voiture citadine, type de véhicule pourtant largement avantagé par le système en vigueur.

 

Un système faussement écologique

Dans un climat qui est actuellement à la remise en cause systématique et aveugle de la motorisation diesel, l’association s’interroge sur la cohérence du maintien d’un critique unique, le CO2, dans le calcul du bonus‐malus. En effet, l’efficacité énergétique des moteurs diesel permet aux véhicules qui en sont équipés de consommer moins de carburant, et donc d’émettre de moins en moins de CO2 comparativement aux véhicules essence. « Le fait d’avantager cette technologie par des mesures fiscales et, en parallèle, envisager son interdiction en centre‐ville est totalement incompréhensible pour l’automobiliste » souligne Pierre Chasseray, délégué général de « 40 millions d’automobilistes ».

« 40 millions d’automobilistes » s’interroge également sur la pertinence du choix qui a été fait par les pouvoirs publics de miser sur les voitures électriques pour faire baisser la pollution atmosphérique, via une augmentation des bonus pour cette technologie. En raison de leur faible autonomie, ces véhicules ne sont pourtant destinés qu’à un usage citadin, et ne sont donc achetés qu’en tant que deuxième voire troisième véhicule du foyer. « Loin de mener une politique ambitieuse, le gouvernement se concentre donc sur une niche, sur des voitures dont la diffusion restera en tout état de cause marginale. Cette mesure ne répond absolument pas aux attentes des automobilistes » ajoute Daniel Quéro, Président de « 40 millions d’automobilistes ».

La solution : permettre un renouvellement rapide du parc automobile

Pour « 40 millions d’automobilistes », il est temps d’arrêter les mesurettes. Si l’on veut obtenir des résultats rapides et francs en matière de baisse de la pollution, et tenir les objectifs de réduction des émissions, cela doit nécessairement passer par une réduction de la circulation des véhicules les plus polluants, et donc par une régénération du parc automobile français. En raison du marasme économique actuel, il est illusoire d’imaginer que tous les Français ont la possibilité d’acquérir un véhicule neuf. L’association propose donc la création d’une prime dont le champ d’application serait étendu aux véhicules d’occasion plus récents permettant ainsi l’accès pour tous à des véhicules plus sobres en matière de consommation d’énergie et d’émissions polluantes.

« Ce nouveau bonus doit prendre en considération l’évolution de la norme Euro sur les véhicules diesel, l’âge de la voiture, tout en conservant le critère d’émission de CO2 pour tous les véhicules » souligne Pierre Chasseray.

« Le rajeunissement de notre parc automobile, c’est la véritable réponse aux enjeux écologiques, au budget des ménages et à la relance économique d’un secteur en crise pourvoyeur d’emplois » conclut Daniel Quéro.


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