Mercedes SLK 3 – Un petit goût de SLS
Aperçu plusieurs fois ces derniers mois grâce à des photos plus ou moins volées, le roadster Mercedes SLK de troisième génération se dévoile enfin au grand jour. Révolutionnaire à son lancement en 1996 avec son toit en dur escamotable, le SLK mise encore sur l’innovation afin de rester la référence. Côté style, la finesse du dessin en prend un coup mais le sublime SLS AMG n’est pas loin.
« Le nouveau SLK incarne comme nul autre le rôle de vecteur de tendance. Avec son design passionné, son intérieur haut de gamme et sa modération en termes de consommation, le SLK continuera à l’avenir d’offrir le même (immense) plaisir sur la route et affirmera son statut de roadster culte, j’en suis persuadé », explique Dieter Zetsche, président du Directoire de Daimler. En effet, au fil des générations le SLK n’a cessé d’innover. Lançant la mode du toit rétractable il a changé à jamais le monde des cabriolets. En 2004, il revient avec un système de chauffage au niveau de la nuque (AIRSCARF) qui permet de profiter plus longtemps du plaisir de rouler cheveux au vent. Pour sa troisième mouture, le SLK mise sur un toit panoramique (Magic Sky Control) inédit pour la catégorie, capable de s’éclaircir et de s’obscurcir au moyen d’un simple bouton. Il relègue même le filet anti-remous au rang d’antiquité en le remplaçant par deux panneaux pivotants en plexiglas fixés directement sur les arceaux de sécurité.
Côté style, le nouveau SLK perd la finesse qui avait fait son succès jusque-là. Bien entendu il gagne en caractère au moyen d’épaules plus marquées et d’un museau menaçant mais les fidèles risquent d’être un peu déroutés. En revanche, les amateurs du dernier CLS et plus particulièrement de la superbe SLS AMG s’y retrouveront car le SLK s’en inspire copieusement. Même à l’intérieur, on retrouve l’agencement général et l’esprit qui animent l’habitacle de la supercar étoilée. L’ergonomie revient à plus de simplicité et la qualité perçue semble encore avoir progressé.
Au chapitre technique, le nouveau SLK en dit peu sur ses dessous qui pourraient être une évolution du précédent modèle. Toujours est-il que le SLK propose trois types de réglages châssis : classique, sport et piloté.
Sous le capot, trois nouvelles motorisations essence au lancement, toutes dotées de l’injection directe et du Start & Stop :
– 200 BlueEFFICIENCY – 4 cylindres 1.8 L 184 ch (6,1 L/100 km – 142 g/km)
– 250 BlueEFFICIENCY – 4 cylindres 1.8 L 204 ch (6,2 L/100 km – 144 g/km)
– 350 BlueEFFICIENCY – V6 3.5 L 306 ch (7,1 L/100 km – 167 g/km).
À noter que tous les moteurs sont disponibles avec la boîte automatique 7G-Tronic Plus et pourraient être rejoint prochainement par un bloc diesel.
Déjà disponible à la commande en Allemagne, le Mercedes SLK troisième du nom arrivera chez nous dans les prochaines semaines à un peu moins de 40 000 EUR en entrée de gamme.