BMW Série 5 Gran Turismo : mélange des genres
Découverte au dernier série 5 Gran Turismo se dévoile en version définitive quelques mois avant son lancement officiel au salon de Francfort. À la fois berline, coupé et SUV, cette grande dame de 5 m de long et de deux tonnes mise à la fois sur le luxe et les performances.
Le confort d’une limousine, l’habitabilité d’un SUV et l’élégance d’un coupé, tels sont les termes employés par BMW pour décrire la 5 GT. Très proche de la Série 7 dans sa partie avant avec ses grandes narines et son regard agressif, elle arbore en revanche un arrière inédit avec une ligne de toit plongeante, une petite lunette arrière et de gros blocs de feux façon Série 7. Certes ses lignes ne feront pas l’unanimité, mais question originalité c’est un sans faute.
Grâce à un empattement de 3,07 m, la marque annonce une habitabilité record, notamment à l’arrière avec un espace aux jambes digne d’une Série 7 et une garde au toit équivalente à un X5. La modularité n’est pas en reste puisque le coffre peut varier de 440 L à 1 700 L grâce à des assises coulissantes et rabattables. De plus, à l’instar de la Skoda Superb, il propose une double ouverture hayon/malle. Pour le reste, l’habitacle est aux standards BMW, la finition et les matériaux employés sont de haut niveau et l’équipement pléthorique à condition de piocher dans l’interminable liste d’options.
Sous la capot, la Série 5 Gran Turismo propose sans surprise de motorisations à fort tempérament. L’offre débute en 530d avec un six cylindres diesel de 245 ch qui annonce une consommation mixte de 6,5 L/100 km et des rejets de CO2 de 173 g/km. Ensuite, la version 535i adopte le fameux six cylindres bi-turbo de 306 ch qui lui permet de passer de 0 à 100 km/h en 6”3. Petite nouveauté, ce bloc déjà équipé de l’injection directe s’offre la dernière génération du système de commande des soupapes Valvetronic. Enfin, le haut de gamme 550i est animé par un huit cylindres bi-turbo de 407 ch qui annonce un 0 à 100 km/h en 5”5. À noter que toutes les motorisations sont accouplées à une boîte automatique à huit rapports.
Côté trains roulants, il semble que BMW n’ait pas retenu le système de roues arrière directrices comme sur la Série 7, mais la 5 GT n’en sera pas pour autant inefficace grâce notamment à un train arrière à suspensions pneumatiques et au système de régulation du comportement dynamique qui fait évoluer le châssis selon trois modes : normal, sport et sport +.
Pour finir, parlons des choses qui fâchent, c’est-à-dire les tarifs. Compris entre ceux de la Série 5 et de la Série 5, ils débuteront à 55 200 EUR en version diesel et dépasseront les 75 000 EUR en version huit cylindres.