Citroën C6 – L’exil chinois

Si les grandes berlines tricolores ont du mal à se vendre en Europe, sur le marché chinois en revanche elles ont bonne presse. De quoi décider Citroën à relancer la C6 en partenariat avec son homologue chinois Dongfeng. La deuxième génération est présentée en ce moment au Salon de Pékin.

Les chinois ont un goût prononcé pour les grandes berlines statutaires et si possible les berlines où les places arrières sont les meilleures. Avec 4,96 m en longueur et un empattement de 2,90 m, la C6 II répond parfaitement à ces critères.

Citroën relance donc l’appellation C6, uniquement dans l’Empire du milieu et avec une fabrication locale. N’espérez donc pas la voir sur les routes de l’Hexagone, la carrière de la C6 est belle et bien finie depuis 2012. Si grande berline il y avait du côté des chevrons, elle avancerait certainement sous le blason DS.

Le modèle dévoilé à Pékin, reprend la base de la Dongfeng A9, elle-même assemblée sur une plate-forme de Peugeot 508. Une berline au lion qui semble ni plus ni moins rallongée et affublée d’une imposante calandre chromée sur la C6.
L’ensemble n’est pas d’une élégance folle mais semble adapté aux mœurs locales, même si l’on peut noter un clin d’oeil à la première C6 avec cette lunette arrière convexe. D’autres modèles de la marque font également de brèves apparitions sur cette nouvelle C6, notamment les DS et la C4 Cactus à l’intérieur.

Sur le plan technique, on sait seulement qu’elle dispose de deux 4 cylindres essence turbo de plus de 200 ch et associés à une boîte automatique.