Mitsubishi Lancer Prototype X : la saga Evo continue

On en sait plus sur la future Mitsubishi Lancer Evo X avec le Prototype X. Ce dernier constituerait la plus grande évolution qu’ait connu une Evo par rapport à la précédente : en lisant la fiche technique, on est tenté de le croire.

très proche du modèle de série, la Mitsubishi Prototype X préfigure la future Evo X. On passera rapidement sur la description de la berline pour entrer directement dans le vif du sujet, à savoir les performances qui s’avèrent prometteuses grâce à l’usage d’une technologie particulièrement évoluée.

Haut rendement.

Sous le capot, on retrouve le 4 cylindres aluminium 2.0 l de la Lancer « civile », mais il se voit ici turbocompressé. La puissance finale est encore confidentielle, on parle toutefois de 300 ch. Ce nouveau bloc est 20 kg moins lourd que les anciens, permettant ainsi d’alléger l’auto et d’abaisser son centre de gravité.

Ce moteur est accouplé à une nouvelle boîte automatique et séquentielle aux palettes au volant en magnésium à 6 rapports. Mitsubishi proposera également une classique boîte manuelle à 5 rapports.

Outre un look agressif, voire carrément martial, avec une calandre méchante, un diffuseur, un aileron imposant et la fameuse bosse du capot, cette Mitsubishi assurera au niveau technique. Ce concept adopte ainsi le châssis S-AWC (Super All Wheel Control). La transmission est intégrale et s’équipe d’un système de contrôle de stabilité. De nombreuses aides électroniques (ACD, AYC et ASC) amélioreront la stabilité de la sportive.

Bruyante !

A l’intérieur, ceux qui estimeraient qu’ils ne passent pas suffisamment inaperçus malgré l’apparence de l’engin apprécieront l’apparition d’un système audio Rockford-Fosgate de 650 Watts. Dans un autre registre, un système de navigation avec disque dur et connexion Bluetooth sera également présent dans l’habitacle.

Sachez qu’en 2010, Mitsubishi prévoit l’adoption d’un nouveau moteur diesel turbo à injection directe avec filtre à particules. Cette future motorisation emploiera largement l’aluminium, disposera d’une injection directe avec injecteurs piezo et fera appel à un turbo à géométrie variable permettant de minimiser le ‘turbo lag’ ( retard du turbo) mais aussi de répondre à ce dilemme vieux comme l’automobile d’après les chocs pétroliers, concilier puissance et sobriété. Dit comme cela, on pourrait penser à l’arrivée du messie, toujpours est-il que cette motorisation sera importante pour la marque qui souhaite se développer aux Etats-Unis où les normes sont très strictes en matière d’émissions de CO2 et de NOx.