Audi A5 II – Mondial de Paris 2016 – Le coupé A4 s’avance
L’ A5 est certainement le modèle le plus emblématique du style Audi sur la dernière décennie. C’est quand même avec ce modèle que la signature lumineuse, notamment les feux de jour à Leds, a pris autant d’importance, et pas seulement chez Audi. Attendue au Mondial de Paris, la deuxième génération est à l’image de la dernière A4 : 100 % inédite et pourtant si proche de l’ancienne.
A son lancement en 2007, l’Audi A5 met un sacré coup de vieux aux coupés concurrents, Mercedes CLK et BMW Série 3 en tête. Mais ces derniers, devenus Classe C et Série 4, faisaient ressortir depuis quelques temps le poids des ans sur la belle aux anneaux. Et même si ces lignes ont particulièrement bien vieilli, elles n’en sont pas pour autant éternelles.
Enfin presque, car c’est encore une fois un certain conservatisme qui a primé au moment de renouveler l’A5. A l’image de la berline A4, l’ensemble est entièrement renouvelé et pourtant la présence de la précédente génération est encore très forte. On retrouve notamment cette ligne latérale en forme de vague, signature visuelle de l’A5, qui souligne cette fois un peu plus les passages de roues.
Le regard plus nerveux, le capot sculpté pour une nouvelle dynamique vers l’avant et la poupe très verticale apportent une sportivité supplémentaire à l’A5 sans pour autant alourdir l’ensemble. Au contraire, la nouvelle A5 s’affine, et pas seulement dans la forme mais aussi dans le fond, environ 60 kg ont été économisés grâce à l’utilisation en carrosserie de matériaux plus légers.
A l’intérieur les changements sont plus profonds, mais sans surprise puisque le mobilier est repris de l’A4 dans son intégralité. Cela tombe bien car pour ce qui est de la finition, de l’ergonomie et du dessin général, la planche de bord est certainement l’une des plus agréables du marché.
L’A5 renforce au passage son offre technologique avec notamment le fameux Virtual Cockpit mais aussi avec une foule d’aides à la conduite : freinage automatique d’urgence, conduite semi-autonome dans les bouchons, park assist, feux matrix à l’arrière…
Du côté des moteurs, là encore l’A4 ouvre grand sa banque d’organes avec en entrée de gamme, les deux 4 cylindres 2.0 L 190 ch, diesel TDI et essence TFSI. Le 2.0 TFSI est également proposé dans une variante plus musclée de 254 ch. Les autres modèles 4 cylindres 150 ch n’ont en revanche pas été retenus sur l’A5.
Une A5 qui met en avant ses blocs V6, deux 3.0 L TDI de 218 ch et 286 ch, et enfin un V6 essence 3.0 L de 354 ch transforme l’auto en S5. Cette dernière revendique déjà 4’’7 au 0 à 100 km/h.
Tous les modèles laissent le choix entre traction et transmission intégrale quattro, boîte manuelle ou Stronic 7 rapports. Les V6 286 ch et 354 ch bénéficient d’office des quatre roues motrices et de la transmission Tiptronic 8.
D’ici sa présentation au Mondial de Paris en octobre, l’Audi A5 devrait en dire plus sur ses caractéristiques techniques, ses finitions et tarifs. Sa commercialisation interviendra en fin d’année.
Je n’aime le montant central épais entre la vitre de porte et la vitre de custode arrière. Mon dieu que c’est laid. A comparer d’une CLK des années 2004 il n’y a pas photo. Pour une voiture qui se veut premium, on voit la l’economie réalisée.
Bref une voiture avec une robe haute couture réalisée par la couturière du coin qui ne connaît pas la technique.