Audi Q7 : petites retouches pour le colosse
Lancé il y a trois ans, l’Audi Q7 est sans doute la référence en matière de gros SUV de luxe mais il est aussi le plus controversé. Pour le printemps, la marque lui offre un léger lifting et un nouveau diesel annoncé comme le plus propre du monde.
Pour certains, il symbolise à lui tout seul et malgré lui le 4X4 pollueur qu’il faut d’urgence envoyer au musée. Il est vrai qu’avec son physique d’armoire normande, le Q7 ne passe pas inaperçu, mais celui qui n’a jamais goûté à son confort et à sa facilité de prise en main ne doit pas le juger trop rapidement. On adore ou on déteste mais il faut reconnaître qu’avec sa nouvelle grille de calandre, son nouveau regard et son bouclier orné d’une barrette de Leds pour les clignotants le Q7 phase II en impose. On notera également l’apparition de nouveaux
feux à l’arrière façon Q5, de boucliers et de bas de caisse plus profilés. Ces derniers adoptent d’ailleurs une teinte noir mat ou gris mat selon la couleur de carrosserie choisie. Une petite séance de chirurgie esthétique qui ne troublera pas les amateurs du genre, mais qui risque de laisser indifférente les novices.
Par ailleurs, le capot, les ailes et le hayon passent au régime aluminium afin d’abaisser le poids général du véhicule.
La principale nouveauté réside sous le capot avec l’adoption du V6 TDI 3,0L de 240 ch qui se targue de seulement 9,1 L/100 km. Une consommation qui peut être encore diminuée de 0,2 L avec l’option « Clean Diesel » qui n’est autre qu’un système de traitement des NOx. Grâce à l’injection de l’additif AdBlue dans les gaz, les NOx sont transformés en azote et en eau. Annoncée par Audi comme la technologie diesel la plus propre du monde, elle permet au moteur de respecter les futures normes Euro6 prévues en 2014.
Confortable, efficace et luxueux, l’Audi Q7 joue sur les extrêmes en diesel car cette motorisation moins énergétivore se place à l’opposé du monstrueux V10 TDI de 500 ch qui coiffe la gamme. Porte-monnaie et conscience seront seuls juges !
