Citroën C5 CrossTourer – Salon de Genève 2014 – Le break « toutes routes »
Certainement pour éviter les critiques sur ses aptitudes limitées hors du bitume, Citroën ne présente pas sa nouvelle C5 CrossTourer comme un modèle « tout chemin » mais plutôt comme un break « toutes routes ».
Sur le marché depuis 2008, la Citroën C5 est en perte de vitesse face à des concurrentes plus récentes et plus technologiques. Alors histoire de patienter avant son remplacement (2016), Citroën a bricolé une version baroudeur baptisée CrossTourer.
Reprenant le principe de break de loisirs largement diffusé par Audi et son label Allroad, repris depuis par les VW Passat Alltrack, Opel Insignia Country Tourer ou encore Skoda Octavia Combi, la C5 CrossTourer prétend à une polyvalence accrue.
Garde au sol rehaussée de 15 mm, extensions d'ailes en plastique noir, sabots de protection en aluminium brossé et jantes 18 pouces spécifiques, la Française n'échappe aux codes du genre.
Mais au-delà du look, la C5 CrossTourer justifie son positionnement au moyen d'un contrôle de traction intelligent et de la dernière génération du système Hydractive III+. Cette suspension hydraulique adaptative, parmi les plus convaincantes du marché, gère en temps réel l'assiette du véhicule mais aussi les lois d'amortissement afin de garantir un haut niveau de confort et d'efficacité quel que soit le style de conduite ou le profil de la route. Elle propose même de relever l'assiette à faible vitesse jusqu'à 6 cm pour faciliter les franchissements.
Dommage que la C5 CrossTourer ne soit pas dotée d’une transmission intégrale, ou à défaut du système Hybrid4 de la cousine Peugeot 508 RXH avec son moteur électrique entraînant les roues arrière.
Annoncée à Genève, la Citroën C5 CrossTourer est déjà disponible à la commande uniquement en carrosserie break à partir de 31 950 €. La gamme comprend deux finitions supérieures (Exclusive, Millenium) et toutes les motorisations diesel du catalogue de 115 ch à 200 ch.