Range Rover Evoque Cabriolet – L’ultra-polyvalence ?

Le succès des SUV et crossovers est en partie dû à leur polyvalence, certains sont des familiales accomplies et parfois aussi en même temps de véritables franchisseurs. Ne leur manque-t-il pas finalement la capacité d’être découvrables ? Land Rover se risque à ce concept osé en offrant une capote en toile à son Evoque.

Un 4×4 cabriolet, l’idée n’est pas nouvelle, surtout chez Land Rover, puisque les premiers Serie 1 de 1948 (ancêtre du Defender) disposaient déjà d’un couvre-chef souple.
Presque sept décennies plus tard, la firme britannique remet ce genre au goût du jour sur sa pépite, l’Evoque, qui s’est écoulé à plus de 500 000 exemplaires depuis 2010. Sur le papier, on pourrait penser à une bonne idée mais le dernier exemple en date sur le marché, le Nissan Murano Cross Cabriolet (2010), a fait un four. Mais face au Japonais, l’Evoque se distingue par son physique pour le moins réussi. En supprimant le toit et le hayon du modèle Coupé, la marque a réussi à ne pas dénaturer sa silhouette dynamique.

Pour encore plus de fluidité, elle n’a pas fait le choix d’un arceau de sécurité central (des petits arceaux se déploient à l’arrière en cas de retournement) et a surtout opté pour une capote souple, qui même dépliée ne vient pas perturber le look unique de l’Evoque.

Cette dernière se replie en 18 secondes et jusqu’à 30 km/h, et vient inévitablement amputer le coffre de son volume, 251 L au lieu de 420 L initialement. Et il y a fort à parier que le poids général de l’auto, en raison des renforts nécessaires à la carrosserie cabriolet, soit en nette augmentation (à confirmer).

Attendu au Salon de Los Angeles d’ici 10 jours, l’Evoque cabriolet arrivera sur les routes au printemps à partir de 51 600 €, soit 4600 € de plus que la version fermée. Il proposera trois motorisations, un essence 240 ch et deux diesel 150 ch et 180 ch. Toutes seront associées à une boîte automatique et à une transmission intégrale pour des aptitudes en off-road préservées.