Salon de Francfort 2015 – Alfa Romeo Giulia – Ouh la méchante !
En pleine reconstruction, Alfa Romeo s’offre clairement de l’image avec la 4C, mais son exclusivité ne génère pas assez de ventes pour pérenniser la marque. Créer du volume, c’est la mission de la nouvelle Giulia. Sauf qu’avec son V6 Ferrari de 510 ch et sa livrée Quadrifoglio, difficile de voir en elle un modèle « grand public ».
Forte en gueule, trop peut-être…
Faire d’Alfa Romeo l’égal de Audi ou BMW, telle a toujours été l’ambition de Sergio Marchionne, l’énigmatique patron de Fiat. Alors il est vrai qu’une Giulia Quadrifoglio, capable de rivaliser avec les M3 et RS4, ça fera couler de l’encre mais quel sera véritablement l’impact sur les ventes ? La firme d’Arese se voudrait-elle trop ambitieuse, trop tôt ? L’avenir le dira quand les versions plus « normales » essence et diesel de la Giulia seront commercialisées début 2016.
Les performances d’une Porsche Turbo
En attendant, ne boudons pas notre plaisir devant cette Italienne au sang chaud car animée par un V6 2.9 L biturbo qui profite de l’expertise Ferrari. Il délivre 510 ch et 600 Nm de couple, au choix aux roues arrière ou aux deux essieux, et permet à la Giulia QV de revendiquer 307 km/h en pointe et 3’’9 au 0 à 100 km/h. Elle ferait jeu égal avec une Porsche Panamera Turbo, rien que ça !
Elitiste
Du carbone au niveau du toit, du capot et de l’arbre de transmission, de l’aluminium pour le moteur et les trains roulants, la Giulia ne se refuse rien. Cela a une incidence sur le poids, 1524 kg (répartition 50/50) ce qui en fait une des plus légères du segment, mais aussi sur le prix.
Avec un ticket d’entrée à 79 000 €, voire 94 000 € pour une série limitée de lancement avec sièges carbone et freinage céramique, la Giulia est certes plus abordable que ses rivales directes mais elle s’adresse à une élite. Une élite qui n’aura peut-être pas assez confiance en Alfa pour débourser autant, ou choisira plutôt sa prestigieuse cousine Maserati Ghibli. Les alfistes de la première heure, eux, rêveront de la QV mais s’orienteront certainement sur des versions modestes qui espérons-le maintiendront un haut niveau d’émotions.
Cette auto est digne de l ‘aura de la marque Alfa .
La quadrifoglio est le modèle nécessaire à une diffusion de la Giulia sur d’autres continents .
Nul doute que cela tend vers un’avenir prometteur de cette marque de légende .
Une ligne toute en courbe , un châssis (propulsion) équilibré et des moteurs nobles en alu sur tout les modèles ; ça promet !!!
Enfin une nouvelle alfa qui va faire plaisir aux nostalgiques et qui va rivaliser avec les teutons et leurs belles autos mais sans ce charme si important pour nous latins forza italia