Salon de Genève – Mini Cooper SD
Si le diesel se relance chez Mini grâce au Countryman, il a toujours eu du mal à exister sur les autres carrosseries. Le client Mini aime le tempérament des moteurs essence mais il pourrait bien changer d’avis avec la version Cooper SD. Forte de 143 ch, elle associe pour la première fois la griffe Cooper S à la lettre D.
Les puristes diront que Mini est en train de vendre son âme au diable, les autres apprécieront pouvoir enfin s’offrir une Cooper S sans enrichir le pompiste du coin. Après les One D (90 ch) et Cooper D (112 ch), Mini s’offre un diesel musclé développant 143 ch et 305 Nm de couple. Cette fois-ci BMW opte pour une motorisation 2.0 L à rampe commune maison, empruntée aux Série 1 et Série 3, et non pour un bloc d’origine PSA. Pourvue d’une boîte manuelle à six rapports (automatique en option), la Cooper SD affiche des performances intéressantes : 8”1 au 0 à 100 km/h et 215 km/h en pointe, mais aussi un bilan énergétique bien dans l’air du temps : 4,3 L/100 km et 114 g/km. À noter qu’elle profite en série du Start & Stop, de la récupération d’énergie au freinage et d’un indicateur de changement de rapports. Disponible dans toutes les carrosseries de la gamme (berline, Cabrio, Clubman et Countryman), le 2.0 L diesel peut même être accouplé à la transmission intégrale Mini ALL4 sur le SUV.
Côté look, il sera difficile de distinguer Cooper S essence et Cooper S diesel car la SD bénéficiera aussi d’un bouclier avant plus aéré, d’une prise d’air sur le capot, de la griffe S sur les flancs et d’une double sortie d’échappement.
Présentée au Salon de Genève, la Mini Cooper SD arrivera sur le marché au printemps à un tarif certainement élevé comme le veut la tradition Mini.