Cela peut paraître surprenant mais au-delà du sigle sur la calandre et d’une qualité de fabrication indiscutable, la super-sportive Audi R8 et la citadine A1 ont un lien spécial qui les unit : elles ont fait mouche dès leur lancement. Au moment où la première entre dans sa deuxième génération, la seconde goûte à un léger restylage et des nouveautés techniques dont un pétillant 3 cylindres essence 95 ch. Essai.
Fiche Technique
Carrosserie | citadine |
Nombre de portes/places | 5 portes / 4 places |
Dimensions L/l/h en mm | 3973/ 1746/ 1422 |
Empattement en mm | 2469 |
Volume du coffre en L | 270 |
Poids à vide en kg | 1060 |
Type | 3 cylindres turbo |
Cylindrée en cm³ | 999 |
Puissance en ch | 95 |
Couple en Nm | 160 |
Transmission | traction |
Boîte | manuelle 5 rapports |
Vitesse maxi en km/h | 186 |
0 à 100 km/h | 11''1 |
Conso cycle mixte en L/100 km | 5,0 |
Rejets CO2 en g/km | 97 |
Prix (à partir de) | 18 500 € |
Energie | essence |
Puissance fiscale en CV | 5 |
Bonus / Malus | neutre |
Connaître le succès dès son arrivée sur un segment, le cas n’est pas si rare sur le marche de l’automobile. Mais marquer les esprits avec un tel degré de réalisme et de maitrise, comme a pu le faire Audi avec deux voitures aussi différentes que l’A1 et la R8, c’est moins courant.
Lancée en 2010, la plus petite des Audi est déjà arrivée à mi-mandat. L’occasion de s’offrir un petit lifting et de faire un premier bilan. Déjà vendue à plus d’un demi-million d’unités, elle représente jusqu’à une vente sur cinq pour la marque en France, et pour la majorité des clients une porte d’entrée à l’univers Audi.
La plus modeste des Audi, pas la moins amusante
Première Audi de l’histoire à recevoir un 3 cylindres essence, lui-même premier moteur essence à profiter du label maison Ultra, l’A1 1.0 TFSI n’affole pas les chiffres. Pourtant arpenter les petites routes de montagne à son volant n’a rien d’une punition.
Vivant, son 999 cm3 turbo affiche tous les petites manies typiques des 3 cylindres : un creux sensible à bas régimes, un effet turbo assez marqué, un côté rageur dans les tours et enfin un léger penchant pour les vibrations. Rien de gênant cependant, surtout qu’il fait preuve d’une belle disponibilité – 160 Nm de couple disponibles entre 1 500 et 3 500 trs/min – et son enthousiasme à monter en régime s’accompagne d’un petit ronflement plutôt agréable.
Côté consommations, nous avons relevé 6,5 L/100 km de moyenne en utilisation intensive quand la fiche technique annonce 5,0 L en cycle mixte.
A noter que le 1.0 TFSI 95 s’inscrit dans une refonte de l’offre moteur sur l’A1 – baisse moyenne de 10 % des consommations et émissions – et remplace à ce titre le sympathique 1.2 TFSI 86 ch. Côté diesel, le 1.6 TDI 90 ch fait ses adieux également au profit du nouveau 3 cylindres 1 .4 TDI 90 ch. Désormais, tous les moteurs de la gamme sont conformes aux normes Euro6 et peuvent recevoir en option la boîte double embrayage Stronic 7 (+ 1780 €).
Une retouche maquillage pour l’A1
Nous vous parlions plus haut d’un léger lifting car bien malin celui qui sera capable au premier coup d’œil de différencier le millésime 2015 des précédents. On relèvera quelques retouches sur la calandre et les boucliers mais l’essentiel se situe au niveau des projecteurs avant. Inauguré par la S1, ce regard plus nerveux apporte un côté encore plus sophistiqué au modèle mais ne le transfigure, et c’est tant mieux car il n’en avait pas besoin.
L’habitacle lui non plus ne subit pas de transformation, encore très austère il reste cependant le mieux fini de la catégorie et le mieux agencé. N’ayant toujours rien à envier au segment supérieur, l’A1 sait recevoir, à l’avant surtout avec de très bonnes assises, à l’arrière un peu moins car malgré ses 5 portes notre Sportback reste en deçà de la concurrence question habitabilité. Le coffre non plus n’est pas une référence avec 270 L.
Enfin, l’A1 conserve ses excellentes prestations routières, sans doute la citadine la plus homogène du marché. Son amortissement ferme, mais pas inconfortable et surtout pas caricatural comme c’est trop souvent le cas chez les petites, combiné à un empattement court lui assure une belle vivacité. L’A1 est équilibré, vire à plat, et sa nouvelle direction électromécanique offre un toucher encore plus naturel qu’auparavant.
Au début de sa carrière l’a1 ne se vendait pas. Ce fut un flop dès le départ. Elle était vendue trop chère, surtour en Allemagne. Le prix a été baissé et, surfant sur la croyance populaire que audi c’est bien, ça s’est vendu. Mais rien d’exceptionnel dans cette voiture, à aucun point de vue.
Sur les photos de l’essai, il y a deux pots d’échappement mais sur la 1.0TFSI il n’y en a que un… Comment expliquez-vous cela ?
Bonjour,tout d’abord merci pour votre fidélité à Voitures.com. Il s’agit des images fournies par le constructeur à l’occasion du facelift de l’A1. En effet, le 1.0 TFSI ne présente pas deux sorties d’échappement mais il peut tout à fait disposer du kit extérieur Sline comme sur les photos (à une sortie d’échappement près!). Et le visuel du moteur dans l’essai est bien celui du 3 cylindres 1.0 L TFSI.
Il me semble qu’il sagit du modèle Active