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Essai Chrysler Sebring CC 2.0 CRD : américaine « light »

La Chrysler Sebring cabriolet arrive dans sa version « européanisée » sur les routes françaises. Pour exporter le succès qu’elle rencontre sur son marché domestique (c’est le cabriolet le plus vendu aux Etats-Unis ces dix dernières années), la Sebring met en avant de sérieux atouts à l’image de sa ligne originale, mais surtout de son tarif contenu.

C’est une offre séduisante qui se présente aux amateurs de grands cabriolets : la Sebring CC investit le marché européen, et elle a mis les petits plats dans les grands pour convaincre la clientèle exigeante du vieux continent. Au programme, de sérieux aspects pratiques, un moteur diesel, et un prix de vente attrayant qui incitera les plus indécis à se tourner vers ce modèle, encore « exotique » sur nos routes.

Civilisée

Avec une longueur de 4,93 m (+ 8 cm par rapport à la berline), la Sebring CC est plus longue 30 cm qu’une Saab 9-3 cabriolet, une de ses principales concurrentes (à laquelle il faut ajouter l’Audi A4 ou la BMW Série 3). Question design, ce n’est pas vraiment l’Amérique avec une ligne relativement sage, rendue à peine effrontée à l’avant par l’imposante calandre chromée et les nervures sur la capot.

A l’arrière, le style se fait nettement plus discret, voire pataud en raison d’un porte-à-faux imposant, mais cette caractéristique reste le lot de nombrer de coupés cabriolets du marché. Au final, l’engin sait se montrer sage tout en réservant une bonne place à une certaine originalité. Elégante, la Sebring se dissocie de nombre de productions américaines autrement plus tapageuses, de quoi toucher une clientèle souhaitant se démarquer sans se faire remarquer. Particularité de la Sebring, la disponibilité de la version cabriolet avec un toit en dur, mais aussi avec une capote en toile trois épaisseurs, et même un toit en vinyle aux USA : une nouveauté dans ce segment.

Du coffre

La Sebring est une grande auto, et elle sait en faire profiter ses passagers. En plus de quatre confortables places, elle propose également un coffre digne de ce nom, équivalent à celui d’une voiture de gamme compacte avec le toit en place (356 litres, 193 une fois décapotée). Malheureusement, si la Sebring se fait dispendieuse en termes de volumes, elle se montre légère lorsque l’on s’attarde sur la finition. Tant que l’on est dans le coffre, on évoquera ainsi le disgracieux mécanisme qui actionne le toit en dur. Complètement visible, il se montre ainsi vulnérable aux affronts du temps ; par ailleurs, le coffre se montre particulièrement difficile à fermer d’une seule main tant les vérins qui le soutiennent sont fermes et la préhension est malaisée.



Dans l’habitacle, si le dessin de la planche de bord se montre flatteur, l’ajustement des différents éléments se révèle en revanche approximatif et la qualité des plastiques utilisés est franchement peu flatteuse. Cependant, certains équipements intérieurs rehaussent le niveau, comme le porte gobelet chauffant ou réfrigérant et le système MyGIG à écran tactile qui comprend un GPS, un disque dur de 20 Gigas et un port USB en façade. Le système audio estampillé Boston est particulièrement réussi !

Diesel honnête mais bruyant

La Sebring incarne la première Chrysler cabriolet. Dotée du 2.0 CRD de 140 ch d’origine Volkswagen et utilisé entre autres par le cousin Dodge Caliber, elle ne pâtit pas trop des 1 850 kg de l’engin. Peu alerte à bas régime malgré 310 Nm de couple disponible entre 1750 et 2500 tr/mn, le moteur se réveille toutefois rapidement pour emmener la Sebring avec des prestations très honorables. En revanche, ce bloc se montre particulièrement bruyant lors des accélérations.


Rock’n roll

Sur la route, la Chrysler Sebring CC adopte un comportement à l’américaine. Malgré des suspensions revues et une caisse renforcée, cet imposant cabriolet se savourera sur autoroute, ou en tout cas sur les lignes droites. En effet, dès que le tracé se fait sinueux, le roulis s’accentue fortement et la caisse répercute toutes les infractuosités de la route par des mouvements excessifs. Enfin, le train arrière à tôt-fait de se rappeler à votre souvenir en essayant de passer à l’avant dès lors que le rythme se fait soutenu. Si la Sebring est au final confortable, elle n’est pas faite pour le sport et préfère danser le « twist » si on la brusque.

Avec des tarifs débutant à 28 900 euros pour un modèle équipé d’une capote en toile et 33 900 euros pour la version CC, la Sebring cabriolet demeure en moyenne 20 % moins chère que la concurrence. Une alternative intéressante si l’on ne se montre pas trop pointilleux sur la qualité de fabrication ou le comportement et que l’on favorise les équipement de confort : une américaine bon teint en somme.


Vifs remerciements au Domaine du Tremblay (78 490, Le Tremblay-sur-Mauldre) qui nous a ouvert ses portes pour les prises de vue.

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