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Essai Daihatsu Materia : décalée

Avec son allure massive de petit camion, la Daihatsu Materia combine un style décalé et ludique à un vaste espace intérieur. Deux atouts qui ne font pas oublier certaines lacunes, notamment concernant certains détails de fabrication.

Difficile de passer inaperçu au volant de la Daihatsu Materia. Intéressés, surpris, amusés, les regards portés par les passants illustrent le design décalé de ce ludospace pour le moins original.

Décalée.

Le bon goût de la ligne de la Materia est laissé à l’appréciation de chacun. On saluera toutefois l’audace dont fait preuve Daihatsu en commercialisant ce modèle aux modestes prétentions : 550 exemplaires devraient être écoulés dans l’année.

Très cubique, la Materia propose une surface vitrée limitée. Cet aspect massif de voiture de science-fiction, notamment à l’avant, procure une allure imposante à l’engin qui fait se tourner les têtes lors des déplacements en ville. L’arrière est dans le même esprit, avec des feux perdus tout en bas du hayon et reliés entre eux par un bandeau réfléchissant. L’inspiration japonaise est évidente dans les 3,80 m de long de la Materia, semblable aux véhicules que l’on peut croiser dans les mégalopoles nippones.

Vaste.

A l’intérieur, l’espace habitable est des plus appréciables. Grâce à son importante hauteur de toit (1,63 m), l’habitacle se révèle très accueillant et cinq personnes voyageront à leur aise. De plus, la banquette arrière est coulissante et permet de libérer de l’espace dans le coffre qui se révèle particulièrement vaste une fois les banquettes rabattues. D’autre part, les portes arrière s’ouvrant à 90 degrés facilitent l’accès à bord, de même que le seuil de chargement bas favorise le chargement.

Au volant, on appréciera la bonne disposition des commandes et le pare brise dégageant un vaste champ de vision, mais on sera déçu par les plastiques « toc-toc » et l’ambiance tristounette à peine égayée par l’autoradio MP3-WMA rappelant la couleur de la carrosserie. Au chapitre des bémols, la plage arrière souple se montre peu pratique lorsque l’on déplace la banquette et a tendance à se détacher ; en revanche, il est particulièrement aisé de faire basculer la banquette grâce à des « tirettes » bien conçues.

Surprenante en ville.

La Materia est propulsée par un 1500 cc essence fort de 105 ch. Accouplé à une boîte manuelle 5 vitesses ou une boîte auto à 4 rapports, ce moteur fait preuve dans la première configuration d’une énergie enthousiasmante. Très énergique, le bloc emmène avec vivacité la Materia en ville ; c’est d’ailleurs son terrain de prédilection grâce à un rayon de braquage limité de 9,8 m qui permet de se sortir rapidement de pas mal de situations épineuses. Les consommations s’établissent à 8,9 l en ville, et 7,2 l en cycle mixte, pour une vitesse maxi de 170 km/h.

Sortie de la ville, la Materia semble perdre son allant et offre des accélérations tout justes convenables. Par ailleurs, son châssis, si amusant à emmener à ville grâce à sa vivacité, montre quelques faiblesses au niveau du train avant qui souffre d’une motricité perfectible. La boîte de vitesses pourrait être plus précise.

Question confort, si le vaste espace intérieur est un atout certain, l’amortissement à tendance à se monter sec et le moteur se rappelle à votre souvenir quand on l’emmène dans les tours.

Proposée 15 990 euros (comptez 1 000 euros de plus pour la version BVA), la Materia ne propose pas d’options, mais un équipement complet : 4 vitres électriques et 4 airbags, climatisation, ABS et EBD…

La Daihatsu Materia est un bon compromis pour qui veut se démarquer sur la route grâce à son style original. Elle brillera en ville grâce à sa vivacité et son accès à bord particulièrement aisé sans toutefois rechigner à partir en vacances grâce à son vaste espace intérieur.

On a aimé :

-le style original et ludique.

-la vivacité du moteur et de châssis en ville.

-l’habitabilité et la modularité.

-tarif « tout compris ».


Il aurait fallu :


-faire un effort sur la présentation intérieure.

-confort sonore perfectible ?

-le train avant est parfois dépassé par les évènements.

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