Pour tester toutes les capacités de l’Toyota a choisi Milan pour présenter et faire essayer aux journalistes la petite IQ. Un endroit idéal pour cette petite voiture qui se révèle être une parfaite citadine. Petite et agile, la Toyota IQ a aussi du caractère et pourrait bien devenir le nouvel « objet à la mode ». Voici ce que la rédaction en a pensé.
Réduction calculée
La Toyota IQ, petite et maligne, est née de la réflexion sur les problèmes de pollution et de mobilité en ville. La petite citadine se veut être une voiture pratique pour un usage citadin et peu polluante. Les ingénieurs de Toyota n’ont pas mis au point une voiture miniature. L’architecture a été entièrement repensée pour gagner un maximum de place. Plusieurs éléments ont été replacés et réduits pour permettre à la Toyota IQ de ne pas dépasser les trois mètres : le différentiel a été installé devant le moteur, le réservoir ultra plat a été placé sous le plancher, les dossiers des sièges ont été amincis, le bloc chauffage et air conditionné est ultra compact, la planche de bord est asymétrique et les sièges sont coulissants. Avec ce travail de mise en forme, Toyota a réussi le pari de proposer une voiture de moins de trois mètres avec quatre places. Et au niveau design, ça donne quoi ?
Une bouille attachante
Extérieurement, la Toyota IQ sait nous surprendre avec un design original et pour le moins révolutionnaire. Avec ses 2,985 mètres de longueur, cette petite citadine est la voiture la plus petite pouvant accueillir quatre passagers. Petite, certes, mais elle est aussi rassurante avec sa largueur de 1,680 mètres, qui lui donne une
sensation de force et de stabilité. C’est ici toute la personnalité de l’IQ : ses contrastes inspirés du design japonais. Des contradictions qu’on retrouve entre l’extérieur compact et l’intérieur plutôt spacieux, mais aussi dans ses couleurs. En effet, lors de sa commercialisation, la Toyota IQ sera disponible uniquement en noir et blanc. Cela ne vous rappelle-il pas le ying et le yang? Certains diront que la gamme de couleur est trop pauvre pour le lancement d’une nouvelle voiture, personnellement je trouve que c’est une belle stratégie. Souvenez vous, ce petit objet vous permettant d’écouter de la musique un peu partout, n’était-il pas, à sa sortie, disponible uniquement en noir et blanc ? Petite mais costaude, grâce notamment à une structure qui enserre les roues et ne fait qu’un avec les portes à faux minimalistes avant et arrière, ainsi qu’aux quatre roues repoussées sur les angles. Les passagers se sentent en confiance grâce à l’allure imposante des boucliers qui offre une impression de robustesse à la voiture. La Toyota IQ est équipée de larges rétroviseurs qui sont dégivrants, rabattables et rappellent le clignotant : des fonctions généralement présentes sur des voitures des segments M1 et M2. L’arrière du véhicule se caractérise par des lignes horizontales.
Petite, attachante mais aussi élégante, la Toyota séduira une clientèle jeune, branchée et citadine.
Un intérieur « IN »
L’intérieur est aussi sympa que l’extérieur, et lorsqu’on prend place à l’avant, l’impression d’être à bord d’une citadine ultra-compacte n’est pas présente. Les deux passagers avant ont le droit à un environnement spacieux et bien pensé. À l’arrière, et la rédaction de Webcarnews à testé, deux passagers peuvent effectivement prendre place. Mais, ils se sentiront vite mal à l’aise, oppressés et ne pourront pas y rester longtemps. Derrière le passager avant, la place est plus importante et peut accueillir une personne d’1m90. La seconde place est réservée à un enfant ou à des valises. La Toyota IQ : une voiture plutôt trois places. Le tableau de bord a tout d’une grande : commande au volant, système de navigation intégré pour la finition IQ2, des sièges modernes, climatisation et sièges chauffants. Les commandes de température et le système de navigation sont encadrés par des branches en V, façon alu. Les matériaux sont sobres, et l’on aurait aimé qu’ils soient de meilleure qualité. Une bonne insonorisation, des sièges confortables rendent la conduite agréable.
Zen en ville, zen sur autoroute.
La rédaction de Webcarnews a testé le moteur diesel 1,0 VVT Multidrive, avec boîte automatique. En ville, la Toyota IQ est parfaite. Elle se faufile n’importe où grâce à sa petite taille. Les demi-tours et les stationnements deviennent un jeu d’enfant grâce à son angle de braquage réduit de 3,9m. Le moteur de 68 cv est peu coupleux et les reprises sont difficiles à bas et moyen régime. La Toyota IQ est aussi à l’aise sur autoroute et peut atteindre une vitesse maximale de 150 km/h. Le pare brise acoustique et l’aérodynamisme étudié participent à une bonne insonorisation même à vitesse élevée. La petite citadine est rassurante et sécurisante grâce à sa largeur, à une bonne tenue de route et à ses différents équipements. La Toyota IQ possède le répartiteur électronique de la force de freinage, l’aide au freinage, le contrôle de motricité, le contrôle de stabilité du véhicule avec assistance directionnelle et 9 airbags dont un airbag de lunette arrière. La Toyota IQ est une petite citadine écologique et économique. Avec la boîte automatique, le 1,0 émet seulement 110g de CO2/ Km et consomme entre 4,1l et 5,7 l / 100km, en fonction des cycles de conduite.
Trois motorisations seront proposées avec deux finitions: deux essences 1,0l et 1,33l, et un diesel 1,4l. Le modèle essayé, le 1,0l essence IQ2 est disponible à 14150€.