Eh oui ! Encore une énième déclinaison de la Fiat 500, nous direz-vous. A raison, certes, mais d’une, le dessin de la petite italienne demeure indémodable et, de deux, c’est un peu vite oublier que par le passé Fiat a aussi longtemps vécu au gré des variations de sa version originelle. Ce petit SUV constitue également une nouvelle tentative pour le constructeur italien de pénétrer ce marché à fort volume.
Fiche Technique
Carrosserie | crossover |
Nombre de portes/places | 5 portes / 5 places |
Dimensions L/l/h en mm | 4273 / 1796 / 1620 |
Empattement en mm | 2570 |
Volume du coffre en L | 350 |
Poids à vide en kg | 1495 |
Type | 4 cylindres turbo |
Cylindrée en cm³ | 1956 |
Puissance en ch | 140 |
Couple en Nm | 350 |
Transmission | 4x4 |
Boîte | automatique 9 rapports |
Vitesse maxi en km/h | 190 |
0 à 100 km/h | 9''8 |
Conso cycle mixte en L/100 km | 5,5 |
Rejets CO2 en g/km | 144 |
Prix (à partir de) | 30 290 € (Cross Plus) |
Energie | diesel |
Puissance fiscale en CV | 8 |
Bonus / Malus | Malus 500 € |
Si la tâche de la Fiat 500X était de faire oublier le fade et confidentiel Seidici, la mission est d’ores et déjà accomplie. Ce petit SUV remporte en effet tous les suffrages en matière de look.
Bien qu’ayant l’air de n’être de loin qu’une 500 agrandie, il parvient à marier efficacement les éléments distinctifs et l’esprit mode de la citadine avec les codes de ce que doit être un petit baroudeur. On y trouve ainsi le museau quatre feux au regard caractéristique, ainsi que l’inévitable enjoliveur chromé sur le hayon pour l’héritage 500, mais aussi des passages de roue protégés, un sabot arrière et une caisse surélevée (18 cm de garde au sol) pour évoquer le baroud.
La polyvalence qu’il manquait à la griffe 500
Comme la plupart des petits SUV, la Fiat 500X est proposée en version 4×2, avec roues motrices à l’avant. Elle se distingue en revanche par des versions 4×4 – dont celle que nous essayons ici – que certaines concurrentes, telles la Renault Captur ou la Peugeot 2008 n’ont pas au catalogue.
Pour cause, la Fiat 500X partage sa plateforme et de nombreux éléments techniques avec sa cousine, la Jeep Renegade. Comme sur cette dernière, le passage du mode 4×2 au mode 4×4 s’effectue depuis le sélecteur de mode de conduite Drive Mood positionné sur le tunnel central et qui, outre la fonction Traction qui permet d’accoupler la transmission au pont arrière, dispose également d’un mode Auto et d’un mode Sport qui durcit la direction et modifie la réponse à l’accélération.
À noter que si la Fiat 500X partage également sa boite automatique à 9 rapports (fabriquée par Fiat sous licence ZF) avec la Jeep, elle ne jouit pas du 1er rapport court dont dispose l’américaine qui joue, elle, avant tout la carte off-road.
L’intérieur de la Fiat 500X se montre aussi accueillant que ce que suggèrent ses dimensions extérieures. Si le style de la planche de bord possède un petit air de famille avec les autres 500 du catalogue, il n’en est pas moins spécifique à cette version X. Et si l’on retrouve le principe de la double boîte à gants, les commandes du climatiseur ou bien encore le volant (dont la jante est d’ailleurs trop épaisse à notre goût) de la 500L, l’agencement est en effet différent.
Au chapitre des nouveautés dans la panoplie des équipements de confort, le dispositif multimédia U-Connect à partir duquel on gère à la fois la connectivité avec un smartphone, la navigation (Tom-Tom), différentes applications comme Facebook ou Twitter ou encore les nombreux paramètres de bord, ainsi que la caméra de recul. Et puisque nous sommes dans l’équipement, il faut souligner sa richesse et la disponibilité, en série ou en option, de nombreux systèmes généralement absents de la concurrence comme le régulateur de vitesse adaptatif, la détection des véhicules en angle mort, le climatiseur bi-zone, l’alerte de franchissement de ligne, les feux aux xenon, etc.

Sur notre modèle Cross Plus , la sellerie cuir est d’un fort bel aspect et se montre confortable, mais manque de maintien latéral.
La 500X filtre le bruit, pas les bosses
Le 2.0 diesel de 140 chevaux de notre modèle d’essai constitue l’offre supérieure de la gamme 500X. Il n’est d’ailleurs disponible qu’avec une transmission 4×4 et la boîte automatique à neuf rapports (à partir de 27 890 €). Mais pas de panique, la 500X propose un panel de motorisations essence (110, 120 et 140 ch) et diesel (120 et 140 ch), finitions (6) et transmissions parmi les plus riches de son segment et qui devrait s’étoffer encore dans les mois à venir.
Ce petit SUV turinois se montre étonnamment à l’aise sur tous les terrains auxquels nous l’avons confronté. Sur les longues lignes droites, si l’on fait abstraction de quelques bruits aérodynamiques et de roulement, on appréciera l’ambiance générale et la très bonne filtration acoustique du bloc moteur. Lorsqu’arrivent les premiers virages, c’est la posture que conserve l’auto qui surprend le plus. Quoi qu’il arrive, elle ne prend pour ainsi dire aucun roulis et présente une tenue de route très sûre.
En revanche, et ce sera là son principal défaut pour qui accorderait de l’importance à la douceur des suspensions, la 500X est un véritable bout de bois lorsque se présentent sous les pneus des irrégularités un peu marquées. Il est vraie qu’il n’est pas non plus indispensable d’opter pour les roues de 18” qui, on le sait, ne favorisent en rien le confort.
Propriétaire depuis 11 000 km d’une fiat 500x mjt 120cv cross plus que du bonheur.
Jantes, pneumatique 18 pouces, tenue de route, vire à plat, confort au rendez-vous oui la conduire est plus qu’agréable.
Couple important, bon freinage, boite manuelle impeccable, mood select bien utile et visibilité impeccable.
Toit ouvrant panoramique, sièges cuir, Uconnect 6.5 pouces, son beat’s edition des options à déguster sans moderation.
Vous avez compris c’est ma voiture plaisir plus 👍