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Essai Kia Soul : Coréen malin

C’était un de nos coups de cœur du dernier Kia Soul nous avait tapé dans l’œil grâce à sa bouille originale et à son concept de crossover urbain. À peine plus long qu’une Clio, haut comme un 4X4, bien motorisé, le petit Coréen arrive avec des arguments de taille et surtout un tarif très serré. Petite prise en main du côté de Valence en Espagne.



Au premier regard, certains diront qu’il ne ressemble à rien. Nous dirons plutôt qu’il ne ressemble à rien de connu et par les temps qui courent c’est déjà une prouesse. Face avant massive, regard expressif, épaules marquées, le Kia Soul joue les gros bras. Avec sa ceinture de caisse haute, sa faible surface vitrée et son toit plongeant vers l’arrière, il se donne même de faux airs de sportif. Une impression renforcée par l’option jantes 18 pouces qui apporte un gain réel sur le plan esthétique, mais qui à l’usage nuit grandement au confort.

Avec pour objectif une clientèle jeune et branchée, le Soul surfe sur la vague de la personnalisation, une vague que se partagent deux poids lourds du marché, la Salon de Genève 2008, à l’image du Burner avec ses jantes noires, sa calandre rouge et ses tatouages façon dragon.

Côté dimensions, sa longueur de 4,10 m le place dans la catégorie des compactes citadines, sa hauteur de 1, 61 m dans celle des petits S.UV, des côtes qui font du Soul une sorte d’hybride qui aurait pioché le meilleur de chaque segment. Toutefois, c’est un véhicule citadin comme en témoigne la toute nouvelle plate-forme sur laquelle il repose et qui devrait équiper de futurs modèles compacts.

Les bonnes manières

Si l’extérieur est très original, l’intérieur lui est plus conventionnel, mais il recèle de petits détails très sympas comme une sellerie aux marquages phosphorescents, un système d’éclairage intégré dans les haut-parleurs et qui réagit au son ou encore l’écran de la caméra de recul incrusté dans le rétroviseur intérieur et qui apparaît une fois la marche arrière enclenchée.

Sur le plan de la finition, nous sommes loin des standards allemands, mais la qualité des matériaux et des assemblages est correcte et l’ergonomie plutôt bien étudiée. Question confort, les sièges manquent un peu de maintien latéral, mais leur assise est confortable et la position surélevée apporte une impression de sécurité. À l’arrière, les passagers disposent d’un espace suffisant, notamment en hauteur et aux jambes, un bon point qui rend le Soul plus habitable qu’une citadine conventionnelle. Petit regret tout de même pour le coffre ( 340 L) qui malgré sa hauteur se révèle peu pratique du fait de sa faible profondeur.

Côté équipements, le Kia Soul offre dès la finition de base Plug : la climatisation manuelle, l’autoradio CD MP3, les vitres électriques avant et arrière, tous les éléments de sécurité ainsi qu’une prise iPod.

2 000 € plus chère, la finition Play est plus généreuse avec : les rétroviseurs électriques, les antibrouillards, les commandes au volant, les radars de recul, la sellerie phosphorescente et les jantes 16 pouces.

Enfin, pour son lancement, le Soul est disponible dans une édition numérotée hyper équipée avec les jantes 18 pouces, la peinture métal, la caméra de recul, le système audio premium 315 watts et les haut-parleurs lumineux. Uniquement disponible en diesel, elle est proposée à 19 900 €.

On regrettera seulement l’absence même en option de la climatisation automatique, du GPS, du régulateur de vitesse ou encore du toit ouvrant. Toutefois, Kia promet de nombreuses séries spéciales qui pourraient à terme inclure ce type d’équipements.

1,6 L ou rien

Sous le capot du Soul, on trouve un quatre cylindres consommations un peu plus élevées, 6,5 L/100 en moyenne contre 5,2 pour le diesel.

Malheureusement, nous n’avons pu essayer que la version « mazout » et il faut reconnaître qu’elle s’est montrée plutôt convaincante. Très alerte, elle offre des accélérations et des reprises vigoureuses au crossover coréen grâce à ses 128 ch et ses 260 Nm de couple. Peu bruyante, elle est également bien secondée par une boîte à cinq rapports précise et agréable. Dommage que Kia n’ait pas jugé bon de l’équiper d’un sixième rapport, histoire de diminuer encore plus les consommations notamment sur autoroute. Performante et économe, cette motorisation nous a semblé très adaptée au Soul, aussi à l’aise en ville que sur route plus dégagée.



Au chapitre du comportement, le Kia Soul confirme tout le bien qu’on pensait de lui. Malgré sa hauteur sur pattes, il est peu sensible au roulis grâce à son poids contenu (1 270 kg) et à ses suspensions fermes. Si ces dernières peuvent s’avérer un peu sautillantes sur chaussée dégradée, elles conditionnent une belle vivacité et une tenue de route sécurisante.

Côté freinage, rien à signaler, ce qui n’est pas le cas en revanche pour la direction qui offre un feeling très particulier, tantôt très assistée, tantôt très lourde. Une impression de lourdeur renforcée par l’option jantes 18 pouces. En résumé, un Soul vif est un Soul monté sur 15 ou 16 pouces. Enfin, nous noterons l’excellente insonorisation, digne du segment des berlines.

À la croisée de plusieurs segments, le Kia Soul sait habilement se jouer des modes. Assez grand pour être pratique mais assez petit pour être discret, à la fois chic et branché sans être guindé, le Soul est un nouveau véhicule qui saura séduire une large clientèle, aussi bien féminine que masculine, les couples comme les petites familles. Et comme si cela ne suffisait pas, son tarif est en sa faveur, à partir de 14 990 € en essence et 16 990 € en diesel.

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