« Rien ne sert de courir, il faut partir à point ». La fable de Jean de La Fontaine a sans doute inspiré Mercedes, mais il ne fallait pas non plus tarder ! En effet, si le marché des SUV ne semble pas encore avoir connu son apogée, pour un constructeur il ne faut pas non plus attendre, au risque de rater le bon wagon.
Fiche Technique
Carrosserie | SUV |
Nombre de portes/places | 5 portes / 5 places |
Dimensions L/l/h en mm | 4656 / 1890 / 1639 |
Empattement en mm | 2873 |
Volume du coffre en L | 550 |
Poids à vide en kg | 1845 |
Type | 4 cylindres turbo |
Cylindrée en cm³ | 2143 |
Puissance en ch | 170 |
Couple en Nm | 400 |
Transmission | intégrale |
Boîte | automatique 9 rapports |
Vitesse maxi en km/h | 210 |
0 à 100 km/h | 8''3 |
Conso cycle mixte en L/100 km | 5,5 |
Rejets CO2 en g/km | 129 |
Prix (à partir de) | 46 150 € |
Energie | diesel |
Puissance fiscale en CV | 9 |
Bonus / Malus | neutre |

Le look du GLC hésite entre le GLA et le GLE, les deux modèles qui l’encadrent dans la gamme Mercedes.
Mercedes a déjà grillé une cartouche avec son GLK (lancement 2008). Le premier petit SUV de la marque, qui devait surfer sur le succès du ML, a connu on peut le dire un semi-échec. Sa silhouette atypique, trop utilitaire, trop « Classe G » finalement, n’a pas su séduire. Pendant ce temps, Audi et BMW fonçaient vers le succès et les immatriculations avec les Q5 et X3. Le GLC doit relancer la marque à l’étoile dans la course, y parviendra-t-il ?
Nouveau look pour une nouvelle vie
Pour séduire, le GLC a bénéficié d’un relooking intégral. Il adopte la nouvelle face avant de la marque et des lignes finalement plus proches du ML (devenu GLE entre temps). Plus de rondeurs et de galbes marqués pour un résultat vraiment agréable à regarder, même si la face avant peut sembler trop « m’as-tu vu ». Les marques ont la mauvaise nouvelle habitude de nous proposer des logos assez disproportionnés comme si elles avaient peur qu’on ne reconnaisse par leurs voitures, c’est dommage.
Le GLC est dynamique de profil (ligne de toit tombante et hayon incliné) et plutôt costaud vu de trois quart arrière avec ses ailes généreuses et une poupe assez sportive. En fait, il mêle astucieusement le côté volumineux et rassurant d’un Q5 à la sportivité d’un X3, l’élégance Mercedes en plus.
Notons aussi que le GLC a d’ailleurs bien grandi par rapport au GLK en atteignant 4,66 m en longueur (+12 cm). Une augmentation du volume qui bénéficie aux places arrière et au coffre qui peut désormais contenir 550 L de bagages (+80 L).
A l’intérieur, la qualité est omniprésente et la présentation est beaucoup moins austère que chez ses rivaux. Sur ce point, le GLC présente clairement le visage de convivialité d’un véhicule familial.
Mais attention, un « beau » GLC implique d’y mettre les moyens car l’équipement de série est plutôt pauvre : climatisation régulée, régulateur de vitesse, suspension adaptative avec sélecteur de modes de conduite, jantes alliage 17 pouces, avertisseur de collision avec freinage d’urgence automatique.
Pour les équipements attendus sur un tel véhicule (GPS, sellerie cuir, feux xénon, aide au stationnement) il faudra débourser au minimum 4700 € de plus pour une finition supérieure. Et même au sommet de la gamme, un gadget comme la caméra de recul, devenu assez banal, reste pourtant en option à 400 €.
Moteurs : quelques absences au lancement
Pour le début de sa commercialisation, le GLC devra s’appuyer sur un panel restreint de motorisations, toutes en 4MATIC (4×4) et transmission automatique à 9 rapports. Le gros des ventes sera fait avec deux diesel : GLC 220d 170ch et GLC 250d 204 ch. La marque proposera un moteur essence avec le GLC 250e 211 ch et un intéressant GLC 350 e : version hybride rechargeable 320 ch qui propose autour de 35 km en mode zéro émission. Plus tard, le catalogue s’ouvrira vers un diesel plus petit et en deux roues motrices.
Pour notre essai, nous avons retenu la version diesel 170 ch. Un bloc qui nous a donné satisfaction sur de nombreux points : efficacité des relances avec un couple généreux de 400 Nm, sobriété (conso autour de 7L) et silence/douceur de fonctionnement. De plus, la boîte parvient à rendre les passages de rapport imperceptibles.
Sur la route : un dynamisme nouveau
Dynamiquement, le GLC offre un excellent compromis entre dynamisme et confort. L’Agility Control (amortissement adaptatif) permet de passer d’un SUV très confortable sur autoroute à un véhicule plus dynamique dans les lacets que nous avons rencontrés autour du Mont Ventoux. En option, une suspension pneumatique peut parfaire le tableau. En effet, les butées de suspension de l’Agility Control nous ont semblé un peu sèches, surtout à basse vitesse sur les revêtements dégradés.
En attendant, le GLC vire déjà bien à plat et peut compter sur sa transmission 4MATIC pour « enrouler » dans les virages. Sur ce point, son caractère typé propulsion joue pour beaucoup. Les roues avant sont sollicitées quand l’arrière est en difficulté, occasionnant très peu de sous-virage, moins qu’avec un système Quattro chez Audi par exemple. Au final, le GLC affiche une belle agilité qui n’est pas si fréquente dans la catégorie.
Je ne sais pas si les journalistes comprendront un jour que les boites Mercedes 7Gtronic et 9Gtronic ne sont pas des boites à double embrayages mais des boites autos classiques à convertisseur…
Bonjour, merci pour votre message. Effectivement, vous avez raison ce sont des boîtes à convertisseur et c’est ce que nous soulignons dans cet essai.
Peux t’on mettre 3 sièges bb dans ce type de véhicule ?