Il n’y pas si longtemps, la première Renault Mégane RS impressionnait (pour une compacte) avec ses 225 ch … une puissance aujourd’hui devenue banale sur le segment des « petites » GTi. Avec 231 ch, la Mini JCW revendique même le statut (partagé) de la plus puissante du segment. Suffisant pour en faire une référence ?
Fiche Technique
Carrosserie | citadine |
Nombre de portes/places | 3 portes / 4 places |
Dimensions L/l/h en mm | 3874 / 1727 / 1414 |
Empattement en mm | 2495 |
Volume du coffre en L | 211 |
Poids à vide en kg | 1220 |
Type | 4 cylindres turbo |
Cylindrée en cm³ | 1998 |
Puissance en ch | 231 |
Couple en Nm | 320 |
Transmission | traction |
Boîte | automatique 6 rapports |
Vitesse maxi en km/h | 246 |
0 à 100 km/h | 6''1 |
Conso cycle mixte en L/100 km | 5,7 |
Rejets CO2 en g/km | 133 |
Prix (à partir de) | 33 895 € |
Energie | essence |
Puissance fiscale en CV | 13 |
Bonus / Malus | malus 150 € |
Esthétiquement, même si la « nouvelle » Mini a vu son style redessiné depuis sa sortie en 2001 (14 ans déjà !), on l’identifie au premier coup d’oeil. La version JCW suit la même recette de cette bouille sympathique mais en plus dynamique. Les gros boucliers, le becquet de toit ou encore sa double sortie d’échappement centrale, comme sur un Porsche Boxster, affirment son statut de sportive.
A l’intérieur, l’ambiance est « coursifiée » avec les superbes fauteuils baquets exclusifs habillés de cuir / Dinamica. Compte-tours, volant, seuils de portes, levier de commande de boîte de vitesses reçoivent le badge JCW. Cette année, la sensation de mini-supercar est exacerbée par les deux grandes palettes derrière le volant qui commande la transmission automatique. Une présentation gratifiante pour celui qui se place derrière son volant ce qu’on ne tarde pas à faire, surtout que la position de conduite proposée est aux petits oignons.
Montrer ses muscles …
Pour cette nouvelle mouture, la Mini JCW reçoit un nouveau 4 cyl. 2,0L suralimenté, à technologie Twin Power Turbo : suralimentation à turbocompresseur intégrée dans le collecteur d’échappement, d’une injection directe avec injecteurs à disposition centrale, d’une commande entièrement variable des soupapes à l’instar de la VALVETRONIC brevetée par le BMW Group et d’un système de calage variable des arbres à cames côté entrée et côté sortie (double VANOS).
Le tout développe 231 ch de 5200 à 6000 trs/min. C’est 20 ch de plus que l’ancienne Mini du même nom et 13 de plus que la Mini GP 2, c’est donc bien la Mini de série la plus puissante de l’histoire. Ce surplus de technologie permet également de disposer d’un généreux couple de 320 Nm disponible de 1250 à 4800 trs/min.
Plein à tous les étages, ce moteur réduit le temps de réponse au maximum dès qu’on le sollicite. Volant en mains, les sensations sont bien présentes : le 0 à 100 km/h ne demande que 6,1s avec la nouvelle boîte de vitesses automatique à 6 rapports. Cette dernière abaisse aussi la consommation d’un litre par rapport à la version boîte mécanique pour se stabiliser à 5,7L/100 km et 133 gr CO2/km pour un malus de 150 euros : jolie performance !
Et on aurait tord de s’en priver tant cette BVA6 est rapide et efficace. Avec ses deux palettes qui suivent les mouvements du volant, on prend un malin plaisir à faire rugir le moteur. Ce dernier accélère dans un beau bruit rauque et n’oublie pas de pétarader quand on rétrograde : un régal ! L’étagement est un peu étrange (2nde courte) mais on se fait assez vite à enrouler les virages même serrés en 3ème grâce au caractère « très élastique » du moteur.
Elle défie l’Audi S1
La Mini devient effectivement un référence pour son gros moteur qui cube encore 2,0l face aux downsizés français : plus petits et moins puissants, ils ne peuvent pas lutter. Seule une Audi S1 apparaît aussi à l’aise d’un point de vue mécanique et devance encore la Mini sur les valeurs de couple et sur le 0 à 100.
Sur ce dernier point, les performances supérieures de l’Allemande s’expliquent davantage par sa transmission intégrale quand l’Anglaise fait encore confiance à ses roues avant pour passer la cavalerie au sol.
Equipée d’un différentiel électronique couplé à un contrôle dynamique de traction, la Mini propose une motricité rarement prise en défaut, y compris sur routes mouillées pour peu qu’on sache l’emmener. Pardon la piloter !
La direction plutôt vive gagnerait à remonter encore plus d’informations mais on évite assez souvent le sous-virage. Le train arrière est assez « soudé » au sol malgré un empattement plutôt court de 2 495 mm. A ces prétentions sportives, la Mini peut ajouter une suspension pilotée en option. Celle de série est un bon compromis entre sport et capacités à rouler au quotidien. Moins ferme que de nombreuses concurrentes, c’est une concession qu’elle fait même si elle perd un peu de rigidité dans les courbes très rapides.
Le freinage confié à Brembo sur disques ventilés est quant à lui parfait, y compris en utilisation intensive.
Les phares !! on dirait un poisson crevé …..
mdr
Ce petit bijou est une bombe mon cher zrclap !!