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Essai nouvelle Peugeot 407 : « non je n’ai pas changé… »

Après plus de 700 000 unités écoulées, la E85.



Apparue en 2004, la Peugeot 407 a su séduire par son dessin original, mais le poids des ans se faisant sentir, elle ne pouvait échapper à une petite remise à niveau. Peugeot l’annonce subtile, nous dirons qu’elle est presque imperceptible.

Les changements se font au niveau de la calandre qui intègre une nouvelle grille chromée, le bouclier lui est redessiné et se voit orné des capteurs de l’aide au stationnement avant. Tout autour, les baguettes de protections sont désormais ton carrosserie et s’habillent d’un jonc chromé. À l’arrière, le bouclier est modifié pour rappeler un diffuseur dans sa partie inférieure. Les feux eux passent au style cristal et voile rouge. À noter également l’apparition de nouvelles jantes « soleil » au dessin plus sportif. Ce lifting s’opère donc dans les détails mais la qualité perçue fait un bon en avant par rapport à la première génération.

Dans l’habitacle, l’ambiance se veut plus cossue. Si le dessin de la planche de bord ne change pas, les nombreuses touches d’aluminium et les nouveaux inserts piano black enrichissent l’ensemble. Pour le reste, la vie à bord se fait toujours dans le plus grand silence et dans un confort digne de la catégorie supérieure.

Une tenue de route toujours exemplaire

Sous le capot, l’offre se compose toujours de quatre essence allant de 125 ch à 211 ch pour le V6 3.0 L et de quatre diesel affichant des puissances allant de 110 ch à 204 ch. Toutefois deux nouveaux blocs font leur apparition, un quatre cylindres 2.0 L Bioflex de 140 ch carburant à l’E85 et un 2.0 L HDI de 140 ch, ce dernier équipant notre modèle d’essai.

En fait ce moteur diesel n’est autre que l’ancien 2.0 L HDI de 136 ch à la puissance augmentée de 4 ch et modifié pour satisfaire aux normes Euro5. Dans les faits, ces modifications n’apportent rien de plus à la conduite. La puissance est bien présente, les accélérations sont franches et bien secondées par une boîte douce et précise. Là où on observe un changement c’est dans la consommation mixte qui chute en dessous des 6,0 L/100 km et dans les rejets de CO2 qui tombent de 155 g à 150 g/km.

Côté comportement, la 407 jouit d’une tenue de route dont la réputation n’est plus à faire. Littéralement collée à la route, elle vire à plat tout en procurant un grand plaisir de conduite et une impression de sécurité. On salut donc tout le travail de son train avant à double triangle et de son train arrière multibras. Saluons aussi l’excellent feeling de sa direction.

Si la forme change peu, le fond lui ne change pas et c’est tant mieux ! Repartie pour un tour, la Peugeot 407 méritait son facelift. En revanche, son châssis reste toujours dans le coup et pourrait même en montrer à certaines. Référence dans le domaine de la tenue de route, Peugeot prouve qu’un produit bien conçu au départ peut durer longtemps. On regrettera toutefois que la 407 ne s’attache pas les services de motorisations plus violentes afin de résister à la concurrence allemande.

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