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Essai Peugeot 3008 II : retour sur le succès de ce premier de la classe

Note finale :
17 / 20

Mea culpa ! A la sortie de la première génération du 3008, nous lui avions prédit un échec en raison de lignes grossières et déséquilibrées. Il s’est vendu à plus de 700 000 unités, cela vaut bien quelques excuses de notre part.

Fiche Technique

Carrosserie SUV
Nombre de portes/places 5 portes / 5 places
Dimensions L/l/h en mm 4447 / 1906 / 1624
Empattement en mm 2 675
Volume du coffre en L 591
Poids à vide en kg 1 250
Type 3 cylindres essence
Cylindrée en cm³ 1 199
Puissance en ch 130
Couple en Nm 230
Transmission traction avant
Boîte manuelle 6 rapports
Vitesse maxi en km/h 188
0 à 100 km/h 10.6"
Conso cycle mixte en L/100 km 8,1
Rejets CO2 en g/km 117
Prix (à partir de) 27 900€
Energie essence
Puissance fiscale en CV 7
Bonus / Malus -

essai Peugeot 3008 II

Ce qu’il faut savoir sur le Peugeot 3008 II

Dans le cas du nouveau 3008, il n’est pas question de nous racheter, mais force est de constater que les designers de Peugeot ont mis le paquet. Une garde au sol relevée (+ 5 cm), un regard nerveux, un capot horizontal et des muscles saillants, le 3008 II se révèle certainement le plus audacieux de son segment.

La signature lumineuse, avant comme arrière, les surfaces noires et les inserts métalliques renforcent son caractère et apportent un cachet supplémentaire à l’ensemble. Côté dimensions, le nouveau 3008 s’allonge de 8 cm en longueur (4,45 m) et surtout son empattement gagne 6 cm de façon à accroître l’espace intérieur.

Comment est la vie à bord ?

L’habitabilité justement, elle se révèle supérieure par rapport à la génération précédente, à l’arrière surtout. On reste cependant sur un espace proche de celui d’une compacte et pas sur une véritable familiale. Sur ce point, des concurrents comme le Volkswagen Tiguan ou le Mazda CX-5 font mieux. Côté coffre en revanche, avec ses 591 L le SUV au lion rivalise avec l’Allemand (615 L) et devance le Japonais (503 L).

Mais le gros point fort de ce nouveau 3008 c’est l’ambiance qu’il propose avec un mobilier très original dans son design et une qualité perçue parmi les meilleures du segment. Le 3008 I présentait déjà bien, mais le modèle 2016 va encore plus loin dans cet esprit poste de pilotage et surtout dans le sérieux de la finition et la beauté des matériaux. Chapeau Peugeot car le 3008 est sans doute la seule voiture français à vouloir rivaliser sur ce point avec les voitures allemandes et à s’en donner vraiment les moyens !

essai Peugeot 3008 II

Le plus bel exemple de cette montée en gamme, c’est le i-cockpit qui rassemble ce petit volant très agréable à manier, cette instrumentation digitale en hauteur (mention spéciale au graphisme) et cet écran central qui a gagné en rapidité et facilité d’utilisation. On apprécie d’ailleurs les très belles touches « façon piano » qui se situent juste au-dessous et qui servent de raccourcis dans les menus. Aucune fausse note donc à bord du nouveau 3008, qui en plus a la bonne idée de proposer de nombreux rangements de proximité.

Côté équipements, le i-cockpit numérique est présent dès la première finition (Acess) qui bénéficie aussi de la climatisation manuelle, des feux de jour à LED et du frein de parking électrique. Notre choix se portera plutôt deux niveaux au-dessus sur la version cœur de gamme Allure (à partir de 30 450€ avec le moteur essence 130 ch) qui propose notamment la climatisation régulée, l’aide au stationnement AV et AR, la navigation, l’accès et démarrage mains-libres, les jantes 18 pouces.

Et sur la route alors ?

Assemblé sur la plate-forme EMP2, celle de la 308, le nouveau 3008 se permet d’être plus léger d’une centaine de kilos en moyenne par rapport à son prédécesseur. Une légèreté qui se ressent immédiatement sur la route, surtout dans le train avant qui est un modèle de précision.

Compte tenu de la réputation de Peugeot en matière de châssis et des prestations des dernières productions, 2008 et 308 notamment, on s’attendait à un véhicule plutôt typé dynamique mais avec un très bon niveau de confort. Dynamique, le 3008 II l’est sans nul doute avec un équilibre rassurant à vive allure, des réactions très saines et pas de sous-virage à la limite. Confortable, il l’est également, mais ce qui est très étonnant pour une Peugeot c’est que pour la première fois il semblerait que ce soit le caractère dominant.

L’amortissement isole ainsi parfaitement les occupants, même à basse vitesse, faisant déjà du 3008 la référence du genre. Mais toute médaille a son revers car cette souplesse occasionne des mouvements de caisse sensibles encore une fois étonnants sur un véhicule de Sochaux. Ce parti-pris se défend cependant car ce type de véhicule se destine en priorité aux familles et non aux amateurs de conduite sportive.

L’assurance d’un Peugeot 3008 II

  • Tiers : à partir de 204€/an avec A comme assure
  • Intermédiaire (Tiers +) : à partir de 252€/an avec Amaguiz
  • Tous risques : à partir de 316€/an avec Eurofil

Pour en savoir plus sur l’assurance Peugeot 3008, rendez-vous sur Hyperassur.com

Au chapitre moteur, nous avons pu prendre en main les deux modèles cœur de gamme, l’essence Puretech 130 ch et le diesel BlueHDI 120 ch. Autant le dire tout de suite, c’est le premier qui nous a séduit le plus par son agrément. Le 3 cylindres turbo 1.2 L brille par sa volonté à monter dans les tours et sa disponibilité, même à bas régimes. Difficile de lui reprocher quoi que ce soit, peu vibrant et discret, le 130 ch essence s’impose comme le bon compromis entre utilisation quotidienne et polyvalence routière.

Encore faut-il être raisonnable sur l’accélérateur car les 8,0 L/100 km à bonne allure sont atteints facilement quand le diesel, lui, se contente d’environ 6,0 L/100 km. Plus rugueux, mais aussi plus tonique dans ses relances, il revendique 300 Nm de couple contre 230 Nm pour l’essence, le 120 ch diesel pourra déranger par son volume sonore lors des fortes sollicitations. Il sait se faire oublier ensuite à vitesse stabilisée. A finition équivalente, l’écart de prix entre les deux est de 2 200€ en faveur de l’essence.

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