L’ancienne génération de avait réussi à tenir plus de dix ans sans motorisation diesel et voilà qu’au bout de deux ans, la nouvelle mouture voit déjà arriver son deuxième mazout. Jusqu’ici disponible en dCi 65 ch, un moteur sobre mais un peu léger question puissance, la puce au losange se dote aujourd’hui de la version 85 ch qui équipe déjà les . Voyons en détail les bienfaits de ce nouveau coeur.
Passons rapidement sur le design de la nouvelle Twingo, un coup de crayon qui fait encore débat. Pas assez original, voire fade, les critiques vont bon train, toujours est-il que s’en sort bien puisque la petite se classe régulièrement dans le top 5 des ventes en France.
Uniquement disponible en finition Dynamique et GT, les plus haut de gamme, le n’apporte rien en termes d’équipements. L’habitacle profite toujours d’une meilleure finition que l’ancienne, le confort et l’espace ont eux aussi été améliorés. La jouit toujours d’astucieux sièges arrière indépendants et coulissants qui permettent de moduler le volume de chargement et d’en faire une voiture plutôt spacieuse et logeable, contrairement à une 500 ou même une Mini. De série, elle offre le minimum syndical: climatisation manuelle (380 EUR pour la régulée), les vitres et rétroviseurs électriques, la fermeture centralisée par télécommande et la radio CD MP3. Pour la prise iPod et le régulateur de vitesse, il faudra rajouter respectivement 200 et 250 EUR.
Un supplément d’âme
Une fois n’est pas coutume, nous avons pris du plaisir au volant de cette diesel. Malgré un niveau sonore en hausse, le dCi 85 donne des ailes à la petite Française. Avec 20 ch et 40 Nm (200 au total) en plus par rapport au 65 ch, le caractère est transfiguré. Les accélérations sont vives, les reprises nerveuses et ce dès les plus bas régimes. Là ou le moteur exprime vraiment sa bonne santé c’est entre 2000 et 3500 trs/min. Au-delà il s’essouffle, normal me direz-vous pour un diesel. Les consommations sont plus que raisonnables, à peine plus de 5,0L/100 km sur toute la durée de notre essai. Les émissions quant à elles permettent avec seulement 104 g/km d’accéder au de 700 EUR.
Sur la route, pas de mauvaise surprise, la Twingo est saine. Son poids contenu (980 kg) et son train avant vif lui autorisent des prestations dynamiques de premier ordre, surtout dans la version plus affûtée GT. Dommage que sa direction délivre un toucher encore trop artificiel. Les suspensions assez fermes participent à l’efficacité générale de l’auto, mais pénalisent quelque peu le confort surtout sur chaussée dégradée. Le bilan routier du dCi 85 est donc positif car il permet d’exploiter au mieux le châssis sérieux de la Twingo.
Dopée par ce nouveau moteur, la délivre des prestations dynamiques dignes de voitures du segment supérieur. Sa santé et sa sobriété enfoncent le clou. Dommage qu’il donne un peu trop de la voix. Mais ces performances ont un prix : 14850 EUR en finition Dynamique et 15 700 EUR en finition . Le choix sera donc difficile entre le dCi 85 et le Tce 100 ch, voire le 1,6 133 ch de la , des bouilleurs plus gourmands mais à l’agrément supérieur et aux tarifs équivalents.
Selon l’humeur
Comme vous l’avez certainement remarqué, notre modèle d’essai arbore une décoration spécifique. Cette livrée est issue de toute une gamme d’accessoires de personnalisation dévoilée au dernier en février. reprend donc la recette magique ou et permet ainsi de se concocter sa propre Twingo. L’offre est étendue : de 20 EUR pour le simple coquelicot à 120 EUR pour les bandes sur le toit et la capot. Des packs sont également disponibles comme sur notre exemplaire avec bandes décoratives, jantes blanches, coques de rétroviseurs et enjoliveurs d’antibrouillard noirs. Toutes les possibilités de personnalisation sont visibles sur le site www.twingototalperso.com.