C’est fait, un grand prix automobile au cœur de Paris a été confirmé hier par la Maire, Anne Hidalgo ! Il ne s’agit pas de F1 mais du championnat Formula-E (des monoplaces 100 % électriques) qui fera étape dans la capitale le samedi 23 avril 2016 avec un circuit tracé autour des Invalides.

Proches des F1 côté look, les monoplaces de Formula-E font très peu de bruit et sont non polluantes.
Après une bonne première saison, le championnat de Formula E est reparti pour un deuxième tour depuis l’automne 2015, il prendra fin à Londres en juillet 2016 après 10 courses. Des épreuves qui ont lieu exclusivement en ville avec notamment des étapes à Moscou, Berlin, Mexico, Buenos Aires ou encore Pékin.
Et Paris vient donc de rejoindre cette liste prestigieuse avec un parcours de près de 2 km (14 virages) autour du musée des armées des Invalides. L’organisation prévoit l’installation du paddock sur l’esplanade du monument et des gradins capables d’accueillir environ 15 000 spectateurs assis. Les places seront en vente très prochainement à partir de 25 €.

Le tracé du Grand Prix de Paris fait une boucle de 2 km autour des Invalides en plein septième arrondissement.
Un plateau prestigieux et de la bagarre…sans bruit
Si le tourbillon « écolo » imposé aux Parisiens par Anne Hidalgo ne fait toujours l’unanimité, saluons cette initiative d’organiser un événement international du sport automobile dans les rues de Paris. D’autant que les courses de Formula-E sont très spectaculaires, non pas par le bruit émis par les voitures (un léger sifflement), mais bien par la bagarre qui existe au sein du peloton.
Il faut dire que les pilotes engagés ont pour certains des noms prestigieux et ont fait leurs armes en F1 ou en endurance : Nelson Piquet, Jacques Villneuve, Stéphane Sarrazin, Loic Duval, Nick Heidfeld, Nicolas Prost, Bruno Senna ou encore Jean-Eric Vergne.

Une des clés du succès de ce championnat 100 % électrique sont ses courses en ville comme ici à Moscou.
Les écuries portent aussi des noms prestigieux dans la course automobile avec Andretti, Virgin, Aguri et bientôt Jaguar. N’oublions pas non plus Renault avec le team Renault E.Dams et surtout le développement de toutes les voitures (avec Michelin et Dallara) pour la première saison. Capable de dépasser les 200 km/h, ces voitures développent un peu moins de 300 ch mais ont encore un souci majeur, leurs batteries s’épuisent avant la fin des 50 minutes d’une course. Les pilotes doivent alors changer de voiture à mi-parcours.
Identiques pour toutes les équipes l’an dernier, les voitures peuvent être désormais développées en interne par les équipes, mais selon un cahier des charges très précis dicté par la FIA, dont le Président Jean Todt est un des grands acteurs et promoteurs de ce championnat dit « du futur ».