

En danger de mort il y a encore deux ans, Volvo revient en force grâce au soutien du groupe chinois Geely. Toujours positionnée sur le haut de gamme, la marque suédoise joue la carte d’un design élégant, d’un accueil intérieur décalé et de prix plus abordables que le trio premium allemand. L’avenir de Volvo passera désormais par des motorisations plus économes et par des châssis plus rigoureux.
Volvo, littéralement « je roule » en latin, voit le jour en 1927 lorsque l’équipementier suédois SKF dirigé par Assar Gabrielsson cherche à se diversifier en construisant des voitures. Il fait alors appel au designer Gustaf Larsson pour concevoir une petite berline économique. En quelques mois, la Volvo OV4 voit le jour. Le succès est immédiat et Volvo développe rapidement une gamme complète avec notamment le célèbre coupé Volvo P1800 qui lui ouvre les portes du marché américain. Dès la fin des années 50 Volvo devient un des plus grands groupes industriels suédois et mise aussi beaucoup sur la construction de camions, de bus et d’engins de chantier. Volvo se fait également une spécialité de la sécurité avec l’introduction en série de la ceinture de sécurité sur tous ses modèles dès 1968 et au moins une centaine de crash-tests pour chaque nouveau modèle avant sa mise sur le marché.
Davantage orienté haut de gamme, Volvo est une marque rentable et intéresse de nombreux constructeurs dans les années 90, notamment les Français Renault et PSA. C’est finalement Ford qui remporte la partie et acquiert Volvo en 1999. Fleuron du groupe américain malgré ses volumes restreints (environ 500 000 voitures par an), Volvo est victime de la crise qui touche Ford en 2009 et est cédé au chinois Geely début 2010.