À l’occasion du Salon de Tokyo (3-11 décembre), Nissan présente le millésime 2012 de son épouvantail à supercars, la GT-R. Jamais rassasiée, la GT japonaise s’offre 20 ch de plus (550 au total) et quelques petites mises à jour de sa transmission et de son équipement.
Déjà présente dans le club très fermé des voitures les plus performantes de la planète, la Nissan GT-R n’en a jamais assez. En effet, dès fin novembre au Japon (début d’année en Europe) les clients pourront opter pour la version 2012 de « Godzilla » dont le V6 3.8 L biturbo passe de 530 ch à 550 ch grâce à un travail au niveau de l’admission, de l’allumage, de l’injection et du catalyseur. Cerise sur le gâteau, la GT-R 2012 qui avance le chiffre de 2 »8 au 0 à 100 km/h enregistrerait même une baisse de ses consommations, 11,8 L/100 km en cycle mixte contre 12,0 L/100 km auparavant.
Parmi les nouveautés techniques de la GT-R 2012, on notera une fourchette de commande de boîte renforcée pour des passages de rapports plus fluides et plus rapides et une coque plus rigide à certains endroits pour un toucher de route encore plus précis. À noter que le freinage carbone-céramique est désormais proposé en option mais malheureusement pas sur les modèles français. Espérons que Nissan envisage sa commercialisation à l’image de la version allégée « Track Pack ». Inspirée de la biplace Spec-V, cette sorte de GT-R GT3 n’est actuellement disponible qu’en conduite à droite mais pourrait arriver prochainement dans l’hexagone. Enfin côté équipements, la GT-R 2012 dispose désormais de la caméra de recul en série et d’un nouveau système audio Bose encore plus performant.
Grâce à la Nissan GT-R 2012 (à partir de 91 400 EUR), le prix du cheval n’a jamais été aussi bas : 166 EUR. En comparaison, une Audi R8 V10 de 525 ch (146 800 EUR) ne fait pas mieux que 279 EUR du cheval, une Porsche 911 Turbo S de 530 ch (175 000 EUR) atteint même les 330 EUR.