Nouveaux symboles de la répression routière aveugle et sournoise, 20 Renault Mégane et Peugeot 208 banalisées et équipées de la dernière génération de radars embarqués seront mises en service ce lundi. Deux fois plus efficaces qu’un radar traditionnel, elles seront capables de flasher dans les deux sens en toute discrétion.
C’est la nouvelle arme de la gendarmerie contre les excès de vitesse – à moins que ce ne soit celle de Bercy pour remplir les caisses ? – la nouvelle génération de radars embarqués arrivera sur nos routes dès lundi. Quasiment invisible, un petit boîtier noir au niveau de la plaque d’immatriculation et aucun flash en raison de la technologie infra-rouge – le dispositif est installé dans des Mégane et 208 de couleurs différentes. Les départements concernés au lancement sont l’Ain, l’Aisne, le Gard, la Seine-Maritime, les Côtes d’Armor, l’Indre et Loire, l’Eure et Loir, la Seine St Denis, la Seine et Marne, les Hauts de Seine, les Yvelines, le Val d’Oise, la Vendée, la Dordogne et enfin Paris. A noter que 13 nouveaux véhicules seront équipés d’ici la fin de l’année et le programme prévoit 200 voitures dans les deux ans. Coût de l’opération : 70 000 € l’unité.
Dans les faits, ces nouveaux radars mobiles sont capables de contrôler les véhicules sur trois files différentes et même ceux venant en sens inverse. Sauf sur autoroute où la glissière de sécurité limite la visée du radar. Selon la Gendarmerie, cet équipement qui ne prendra en compte que les excès supérieurs à 10 km/h serait capable de relever deux fois plus d’infractions que le précédent.
Une bonne nouvelle donc pour les bienpensantes associations qui militent en faveur de la « sécurité routière » mais aussi pour les finances publiques. Une moins bonne en revanche pour les automobilistes, victimes une fois de plus d’une répression non-dissimulée qui amène toujours plus de conducteurs à prendre le volant sans permis.