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Rencontre entre la ministre de l’Ecologie et les représentants des villes candidates aux ZAPA : la réaction de « 40 millions d’automobilistes »  

 

En réponse à la dénonciation de  "40 millions d'automobilistes" en mai dernier des conséquences sociales de la nomenclature des Zones d'Actions Prioritaires pour l'Air (ZAPA), la ministre de l’Ecologie Delphine Batho s’est engagée début juillet à réviser le cadre de la règlementation applicable aux Zones d’Actions Prioritaires pour l’Air mise en place par le précédent gouvernement, jugée alors « socialement injuste » par la ministre. Une promesse dont « 40 millions d’automobilistes » jugera la sincérité à l’aune des mesures annoncées à l’issue de la réunion qui se tient ce jour au ministère de l’Ecologie.

Si « 40 millions d’automobilistes » partage la préoccupation des pouvoirs publics de réduire la pollution atmosphérique et ses effets néfastes pour la santé, l’association demande à la ministre l’abrogation pure et simple du  décret du 3 mai 2012 qui établit la nomenclature des véhicules autorisés à entrer dans les ZAPA.  Ce texte laisse en effet à la libre appréciation des collectivités concernées le choix du type de véhicule interdit d’entrée dans les centres villes : au minimum toutes les voitures particulières immatriculées avant le 1er janvier 1997 et, dans le scénario le plus contraignant, tous les véhicules immatriculés avant 2006, ce qui représente plus de 17 millions de véhicules au niveau national. Une véritable discrimination par l’argent dans la mesure où les véhicules les plus anciens sont le plus souvent la propriété de personnes ou familles aux revenus modestes, qui n’ont pas les moyens financiers d’acquérir un véhicule neuf !

A cette inégalité sociale s’ajoute l’incohérence de la classification jusqu’alors retenue qui pénalise plus fortement les véhicules diesels, alors que la politique poursuivie par la France depuis de nombreuses années a consisté, à l’aide d’avantages fiscaux, à favoriser l’achat de cette technologie qui équipe désormais 60% du parc automobile. Pour « 40 millions d’automobilistes », ce n’est pas à l’automobiliste de subir ce qui peut s’apparenter pour certains aujourd’hui comme des mauvais choix stratégiques pris par les pouvoirs publics de l’époque.

Pour Daniel Quéro, Président de l’association, « le gouvernement ne doit pas céder aux pressions menées ces derniers jours par certains ayatollahs qui voudraient, sous des prétextes de santé publique, voir totalement disparaitre la voiture de nos centres urbains. La question de la pollution est une question sérieuse et doit à ce titre être traité comme telle. Il est temps de mettre fin à l’unilatéralité qui règne actuellement sur ces « débats » et d’écouter les revendications des automobilistes. En tant que premier représentant des automobilistes, notre association est prête à mettre son expertise à la disposition des pouvoirs publics sur ces questions qui sont centrales pour notre mobilité ».


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